Salut c’est Tom !
Pour commencer cette lettre, quoi de mieux qu’une bonne punchline:
Et je mettrais ma main au feu que la spécialisation, cela met tôt ou tard un terme au progrès de l’espèce (Roy Lewis)
Hmm voilà qui laisse à réfléchir.
Même si cette citation a sûrement été écrite pour décrire des processus macro-économiques (spécialisation à l’échelle d’un pays) elle reste selon moi pertinente à l’échelle individuelle.
Cependant, notre monde actuelle est un monde de spécialistes…
Et je t’avoue que ça m’a toujours chagriné.
Voyons voir ça de plus près.
Homus Oeconomicus
Littéralement, homme économique en latin
Terme utilisé pour désigner l'homme qui agit selon les préceptes de l'utilitarisme économique, c'est-à-dire adoptant un comportement guidé par le calcul en vue de maximiser son utilité (pour les consommateurs) ou son profit (pour les entreprises).
On est en plein dans l’homme moderne.
Et clairement ça ne me parle absolument pas.
J’ai toujours eu d’énormes difficultés pour trouver ma voie.
Je suis un aventurier dans l’âme.
Que ce soit pour le business, le sport, les idées, l’art…
J’aime explorer.
Mais le constat est là…
Nous sommes dans un monde de spécialistes.
Chacun possède ses propres compétences et rares sont ceux qui sortent de leurs carcans pour aller voir ce qui se passe au-delà.
Et, dans un certain sens, ça a du bon !
Notre société s’est développé de cette manière et si aujourd’hui je peux aller acheter un steak ou me faire soigner, c’est grâce à ça !
Mais à l’ère moderne où tout est spécialité, n’est-il pas dommageable pour un homme d’avoir une vie à une dimension ? Sans relief ? De n’aspirer à rien de plus qu’à être bon dans un seul domaine ?
Et par la même occasion de rejeter les anciens idéaux ?
Allons jeter un œil à la sagesse antique…
Kalos Kagathos
Cette expression kalos kagathos a souvent été associée à un idéal d'harmonie de corps et d'esprit dont l'athlète grec aurait été le modèle.
On traduit généralement l’expression par “Bel et bon”.
Elle suggère un idéal d'équilibre parfait entre le physique et le mental, mettant en avant la nécessité de nourrir et d'affiner à la fois le corps et l'esprit.
Cela rappelle les mots célèbres de Juvénal
mens sana in corpore sano
Un esprit sain dans un corps sain
Dans ma quête pour me développer en tant qu’homme, cet idéal me parle me parait être la perfection à viser !
Pourquoi, sous prétexte d’une quelconque spécialisation, devrait-on délaisser un domaine aussi important que celui du corps/de l’esprit ?
Pourquoi devrait-on se cantonner à l’apprentissage d’une seule discipline ?
La véritable intelligence, ne serait-ce pas l’art de faire des ponts entre des idées différentes pour en créer de nouvelles ?
Si t’es un mec ambitieux je te conseille fortement de viser une certaine harmonie entre tes capacités physiques et intellectuelles.
Et ce n’est pas tout…
Le Polymathe
J’ai entendu pour la première fois ce terme dans une vidéo du créateur Paolo Z.
Et ça m’a tout de suite fasciné.
J’ai tout de suite distingué 3 axes importants de ce modèle:
Le penseur (développer ses capacités cognitives et intellectuelles)
L’athlète (développer ses qualités physiques)
L’artiste (développer sa créativité)
Et ça me parle beaucoup !
Pourquoi est-ce qu’un philosophe devrait nécessairement être chétif et négligé ?
Pourquoi est-ce qu’un athlète devrait délaisser son côté artistique ?
Pourquoi est-ce qu’un artiste devrait ne pas prêter attention au monde des idées ?
L’homme complet, pour moi, embrasse toutes ces facettes !
Cela rejoint l’expression antique kalos kagathos en y ajoutant la dimension artistique !
Mais ça pose un problème…
Comment gérer tous tes centres d’intérêt et tes passions en même temps ?
Comment s’assurer de réellement progresser et de ne pas rester médiocre ?
Pour reprendre la célèbre expression française:
Celui qui court deux lièvres à la fois n'en prend aucun
Comment ne pas tomber dans ce piège ?
Pour connaître le plan d’action que j’utilise en détails, je te laisse aller voir ma dernière vidéo YouTube sur le sujet.
Le lien est ICI (elle dure 15 minutes).
À bientôt,
Tom.