Qui suis-je pour écrire ? Je n’ai rien fait, rien vu, rien vécu ! Je sors à peine de l’oeuf et j’ose m’affirmer ainsi ?
Attends un peu… Et s'ils me démasquaient ? Et s’ils me confondaient ?
Qu'adviendrait-il alors ? Pour sûr, ils riront ! Tous en choeur, ils me railleront !
Et moi, que deviendrais-je ? Ah et ces paires d’yeux !! Je les vomis ces paires d’yeux. Ces regards scrutateurs, je les ai en horreur.
Belle entrée en matière n’est-ce pas ?
Je t’écris aujourd’hui pour de te parler de ma maladie.
Celle de l’imposture.
Ô je ne suis pas si spécial ! Loin de là…
Cette pathologie, ce syndrome de l’imposteur est universellement répandue dans le domaine créatif, artistique et entrepreneurial.
Au fil des années, j’ai appris à dompter (par intermittence je dois bien l’avouer) ce fléau destructeur, qui a sans doute tuer la carrière de grands génies dans l’œuf.
Voici un petit texte pour tenter d’apprivoiser ce mal, si toi aussi tu en es victime.
Vincent van Gogh, aujourd'hui célébré comme l'un des plus grands peintres de l'histoire, a passé la majeure partie de sa vie dans une lutte constante avec son propre esprit.
Van Gogh était profondément sensible, souvent en proie à des crises émotionnelles et à des périodes de dépression sévères.
Il était sans aucun doute passionné par son travail mais il doutait constamment de son talent et de la valeur de son art.
Il était fréquemment insatisfait de ses œuvres, les révisant, les détruisant même parfois, convaincu qu'elles n'étaient pas à la hauteur de ce qu'il voulait exprimer.
Il écrivait régulièrement à son frère Théo, qui était son soutien le plus fidèle, à propos de ses angoisses et de ses frustrations artistiques.
Cette histoire nous permet d’apprendre une chose essentielle.
Qui que tu sois.
Quoi que tu fasses.
Tu ne seras jamais assez bon à tes yeux.
Le syndrome de l’imposteur est un mal inhérent à toute tentative artistique, à toute initiative sortant de l’ordinaire et à toute entreprise profondément authentique.
La future reconnaissance universelle de ton talent pourrais, je dois bien l’avouer, être un bon palliatif à ce mal qui te ronge. Toutefois l’homme de passion est condamné à supporter le poids du doute tout au long de sa vie.
C’est dans son ADN.
Mais alors comment faire ?
Commence sans plus tarder.
Pour oser commencer, il faut faire taire sa voix, sa propre voix, notre plus fidèle détractrice, notre compagne infatigable.
Celle qui accuse et censure sans relâche.
Celle qui condamne et réprime toute originalité.
Profiter d’un instant de répit, se dépêcher de saisir la plume, l’instrument, le pinceau ou la caméra, et se lancer d’instinct avant que ces murmures ne reviennent…
Parce qu’il faut s’y attendre ! Ils reviendront encore et toujours, intarissables qu’ils sont, et il faudra alors apprendre à composer avec.
Où plutôt à jouer avec.
Embrasser le doute dans la création.
C’est en cela, que l’artiste triomphera.
Mais cette maladie, je dois te l’avouer, possède un avantage concurrentiel conséquent, en ceci qu’elle entraine infailliblement un besoin toujours plus sérieux de savoirs et de maîtrises.
En somme, mon mal me condamne à une inextinguible soif d’apprendre.
Mon insatisfaction permanente de moi-même me permet de ne jamais me contenter de ce que je fais, de ce que je sais.
C’est en cela que résident ma force, mon ouverture au monde et ma curiosité insatiable.
Peut-être finirais-je par devenir plus compétent qu’un génie confiant ?
Ou peut-être pas…
Alors, si tu partages ma maladie,
Comporte toi en éternel étudiant.
Apprends encore, Apprends chaque jour, Apprends toujours, Apprends mieux, Révise tes positions, Affine tes perceptions, Précise ta pensée,
Mais rappelle toi que par dessus tout, il te faudra oser.
La lutte des artistes est éternelle.
L’âme créative vacille par essence, questionnant sans cesse la légitimité de son éclat.
Les ombres de l’incertitude dansant sur sa toile…
Le pinceau tremble sous le poids du doute.
Mais je crois que c’est en cela que réside notre plus belle victoire.
Lorsque le créateur, malgré sa respiration hésitante et ses mains tremblantes, parvient malgré lui à peindre sa toile, et encore mieux, à l’exposer au monde, alors je crois que tout est accompli.
Nous sommes faits pour créer.
Si cette lettre t’a plu, n’hésite pas à la partager (ça m’aide énormément).
Je reparlerais de ce sujet très bientôt sur ma chaîne,
D’ici là prends soin de toi.
Tom
Ps: Si tu t’intéresses à la création de contenu, lis ça👇
En toute transparence, je me sentais perdu ces derniers temps et je manquais franchement de clarté sur ma proposition de valeur.
Grâce à tous vos retours et aux nombreux conseils de créateurs aguerris, je suis en train de restructurer mon offre !
Bien que je souhaite, du plus profond de mes tripes créer une communauté, je sens au fond de moi qu’il est encore trop tôt (peut-être ce fameux syndrome de l’imposteur qui revient frapper à ma porte haha).
Alors j’ai longuement réfléchi…
Dans quel domaine suis-je incontestablement excellent ?
Après un bon mois à remuer ça dans ma tête, ça a fait tilt.
Le montage, l’écriture, le storytelling, le personal branding…
Toutes mes compétences pointent dans une seule et unique direction: la création de contenu.
Lorsque je crée, je me sens comme un poisson dans l’eau.
À partir de ce jour, je vais donc me concentrer sur l’accompagnement des créateurs de contenu indépendants.
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Merci de m’avoir lu.